paysage

Je crois qu’en tant que photographe il est vraiment impossible de se lasser des Lofoten …
Je me surprends moi-même à chaque voyage (j’ai dépassé la douzaine) d’être excité comme la première fois, d’abord par le voyage lui-même (nous arrivons finalement sur l’île de Vestvagoy dans un assez petit avion à hélices, par un vol semi-nocturne), et surtout par ce que je vais re-découvrir avec étonnement et émerveillement. Les montagnes sont immuables ou presque, mais la couche de neige, la météo variable, l’activité aurorale font que chaque stage représente une nouvelle aventure, un nouvel espoir de photos radicalement neuves … ce 2ème voyage photo Lofoten 2020 n’a pas fait exception, il était bien différent du précédent, et nous a apporté des images que je n’attendais pas – mais que j’accueille avec grand plaisir. 

Lofoten, tempête de neige sur un village isolé.

Lofoten, tempête de neige sur un village isolé. Nikon D5 et 24-70 2.8, 50 mm, 1/2500e à f8, iso 3200.

Ce voyage a été différent du précédent d’abord par les conditions météo Continuer la lecture

Voici une année (2020) où les voyages photo ne sont pas légion hélas … (nous avons pu rentrer de justesse du deuxième voyage photo Lofoten à la mi-mars, tous les aéroports fermaient derrière nous, en raison de l’épidémie). Raison de plus pour en cultiver le souvenir, en attendant des jours meilleurs…

Ce premier voyage photo Lofoten 2020 nous a offert des conditions météo assez stables et plutôt ensoleillées, des températures négatives bien établies, une couche de neige assez importante (un peu la même chose qu’en 2019), mais une activité aurorale modérée, malgré des ciels découverts, là aussi un peu comme en 2019.   

Port d'Henningsvaer, Lofoten

Port d’Henningsvaer, Lofoten – Panoramique HD (assemblage) – Nikon D850, 24-70 mm 2,8 à 45 mm, 1/80e à f6,3, iso 1600

Il y a bien des photos incontournables aux Lofoten, qui deviennent de plus en plus connues des photographes de tous pays, et j’ai déjà posté nombre de ces photos lors de comptes-rendus précédents (la vue d’Hamnoy depuis le pont, notamment). Ce sont des photos « iconiques » qui font toujours leur effet … Continuer la lecture

Les îles Lofoten (Norvège), voyages photo guidés par Patrick Dieudonné, mars 2019

 

Lofoten, Hamnoy, panoramique HD, 3 images , Nikon D850

Lofoten, Hamnoy, panoramique HD, 3 images , Nikon D850, 1-640e à f8, 14-24/2,8 mm à 23 mm

Un excellent cru que cette année 2019, où j’ai pu réaliser 3 voyages photo Lofoten successifs dans cet espace de rêve pour la photo de paysage. Tous au mois de mars, qui est le mois que je préfère là-bas, car il offre à la fois suffisamment de temps pour photographier de jour et de nuit (à parts à peu près égales aux environs de l’équinoxe de printemps), et des chutes de neige régulières, qui renouvellent à chaque fois les paysages et sont une joie pour le photographe. Quelle plus belle émotion que de découvrir un paysage de bord de mer à l’aspect immaculé, où toute trace de piétinement a disparu ?

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Voici  encore un compte-rendu de voyage qui arrive quelque 6 mois plus tard, mais … c’est finalement rafraîchissant de revoir ces images sous la canicule, qui s’invite en ce très beau mois de septembre 2016… Cette édition 2016 du voyage Islande en hiver, glaciers et aurores boréales,  la troisième (voyage lancé en 2014), a été vraiment très spectaculaire.

 

Islande aurore boréale

Aurore boréale et lune près de Jokulsarlon, D800E, 14-24 mm à 14 mm f 2,8

Nous avons pu bénéficier d’une météo très favorable et de conditions hivernales bien établies (il faisait très froid dans l’intérieur, jusque’à – 20/25 ° C au lac Myvatn, sur lequel j’ai continué le voyage après le stage, mais sur les côtes nous étions à l’aise vers – 5 ° C, avec souvent du soleil, l’idéal)

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Plutôt qu’un compte-rendu précis de voyage qu’il est désormais un peu tard pour écrire, 4 ou 5 mois plus tard, je vais juste vous proposer un petit bilan en images de ces deux voyages photo Lofoten, lancés avec grand succès en 2016.
Tout d’abord merci aux photographes, réguliers-habitués ou « petits nouveaux » qui ont bien voulu m’accompagner en ces lieux fascinants (les 2 voyages ont affiché complet). Ensuite merci à 66° Nord, l’agence spécialiste des destinations polaires, nouvelle agence partenaire sur ce voyage, qui a su nous fournir un service professionnel comme à son habitude, et un hébergement traditionnel de qualité bien placé.

Lofoten, panoramique

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Les Iles Shetland (Ecosse)  – Pérégrinations photographiques 1

Cet article est le premier d’une série d’articles sur l’archipel des Shetland, magnifique groupe de plus d’une centaine d’îles au nord  de l’Ecosse, à peu de distance des Féroé et de la Norvège. Historiquement les Shetland ont été d’ailleurs plus proches de la sphère scandinave que des sphères d’influence gaélique ou anglo-saxonne.

Si vous me suivez dans ces pérégrinations photographiques, n’oubliez pas que la beauté et la naturalité de ces îles exceptionnelles, patrimoine européen et mondial de première importance (oiseaux et paysages) sont actuellement menacées par des projets d’énergie « renouvelables » disproportionnés.
Plus d’information dans cet autre article: Faut-il donc industrialiser les derniers espaces naturels d’Europe ?

Géographie des Iles Shetland, au nord de l’Ecosse

carte shetland Des îles à en perdre le nordLa carte ci-contre montre la structure de l’archipel, allongé dans le sens nord sud sur environ 110 km (sans compter Fair Isle) et dans le sens est-ouest sur environ 60 km dans sa plus grande largeur (sans Foula). Les côtes très découpées par des fjords (appelés ici voes) et la montée des mers après la dernière glaciation créent environ 1500 km de côtes pour une surface de 1400 km². On n’est jamais à plus de 5 km de la mer aux Shetland.
Le nombre d’îles dignes de ce nom s’élève à près d’une centaine: la garantie d’explorations toujours renouvelées, la plupart des grandes îles ayant chacune leur personnalité bien distincte. Outre Mainland, elle même subdivisée en régions distinctes par des isthmes, les principales îles sont (du sud au nord): Fair Isle, à mi-chemin des Orcades, Foula, Bressay, Noss, Papa Stour, Whalsay, Out skerries, Yell, Fetlar, Unst. Toutes (sauf Noss), sont desservies par des services fréquents ou réguliers (Fair Isle, Foula, piétons seulement) de ferries efficaces et sûrs. Des liaisons aériennes existent également à destination de Foula et Fair Isle.
On peut se rendre aux Shetland par ferry depuis Aberdeen ou par avion (atterrissage à Sumburgh airport, l’un des plus modernes d’Ecosse)

Mainland

L’île principale est Mainland, qui abrite la capitale, Lerwick (8000 hab., sur les 20 000 à peine que compte l’archipel). Capitale récente, puisque sa prééminence sur Scalloway, ancienne capitale à quelques lieues à l’ouest ne date que du XVIIème siècle. Par air, l’arrivée aux Shetland se fait par Sumburgh airport, tout au sud; par ferry, on débarque dans la baie très abritée de Lerwick, la meilleure du pays (protégée par l’île de Bressay juste en face).

Le Pays de l’Epée

Un ancien nom du pays, Hjaltland, ferait référence au « pays de l’épée ». Allusion aux moeurs des Vikings qui prirent possession des Shetland vers le IXe siècle ou à la forme allongée, avec garde ou pommeau au niveau de Mainland ouest et Bressay, de l’île dans son ensemble ? Sans doute un peu les deux.

Je voulais visiter les Dolomites depuis longtemps. Août, c’est connu, n’est pas la meilleure période de l’année pour une visite photo; la lumière était en effet dure très tôt dans la matinée et les couchers de soleil étaient souvent obscurcis par des nuages ​​bas. Le contraste sur les monts de calcaire blanc était parfois difficile à gérer. Il s’agissait donc plutôt d’une visite de repérage et d’agrément, mais le potentiel pour de superbes photos est immense. Il me faudra revenir en mi-saison pour obtenir de meilleures conditions.

Malgré tout,  j’ai pu réaliser quelques photos assez satisfaisantes. Celle-ci  est réalisée avec une chambre 4×5 Ebony SW45 et un objectif 180 mm Schneider, sur Fuji Velvia (format 6×12 cm rollfilm), et représente le lac Carezza, un petit lac vert émeraude au pied des pics du Latemar. En haute saison, il faut arriver tôt pour éviter les hordes de touristes qui se rassemblent ici à partir de 9h. C’est aussi nécessaire car le contraste est élevé et difficile à gérer plus tard.

Lac de Carezza, Dolomites

Lac de Carezza, Dolomites, Italie

Voici quelques photos supplémentaires. Je n’ai photographié qu’en argentique durant ce voyage, je souhaitais me replonger dans cette pratique et me confronter aux difficultés techniques de la mesure de lumière sans cellule interne (chambre 4×5 et Mamiya 7II). J’utilise un spotmètre Pentax (digital), très efficace et fiable. Les images obtenues sont scannées sur un Hasselblad Flextight X5.
Les images 6×7 dépassent en définition les résultats d’un 24×36 plein format numérique, les 4×5 inches ou les 6×12 cm jouent tout à fait dans une autre division ! Je suis devenu un grand fan des optiques Schneider, au contraste modéré et au piqué étonnant… J’ai utilisé un 5.6/65 Super-Angulon Linhof (exceptionnel),  un 5.6/75 Super-Angulon, un 8/90 Super-Angulon, un Super-Symmar 110 XL,  et un 5.6/180 Apo-Symmar, sur une chambre Ebony SW45 (ébène et titane), très légère mais rigide.

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