4 objectifs pour le D800: Zeiss 18 mm, Nikon 17-35 AFS, 24-70 AFS, 14-24 AFS
4 objectifs pour le D800: Zeiss 18 mm, Nikon 17-35 AFS, 24-70 AFS, 14-24 AFS
 

On peut avoir l’impression que la quête du Graal photographique (technique), s’il existe, est définitivement toujours repoussée… et elle l’est assurément.
Sitôt a-t-on en main un appareil à la résolution record (et c’est le cas des Nikon D800 et D800 E à n’en pas douter), on constate que celui-ci révèle des défauts dont nous ne soupçonnions pas l’existence sur nos fidèles compagnons de route, j’ai nommé les objectifs moyen et grand-angle de la marque jaune. Seuls des objectifs de plus longue focale comme le récent 70-200/2,8 VR paraissent toujours aussi bons à 100 %. Mais d’après mes récentes expériences, des objectifs pro à la conduite autrefois aussi irréprochable que le 24/70 2,8 AFS et le 17/35 2,8 AFS se retrouvent maintenant sous étroite surveillance. Le coupable ? le D800/E ou plutôt son capteur hyperdéfini, aux photosites de 5 microns.

Rien de bien effrayant en soi, mais pour celui qui vise les agrandissements géants que le D800 ou D800E permet théoriquement il y a quelques soucis à se faire. Et les soucis concernent plus particulièrement la photographie en grand-angle (mettons en-dessous de 28 mm). En effet, le grand angle, de par l’extrême amplitude du champ reproduit, et la nécessité d’utiliser des diaphragmes assez fermés pour une grande profondeur de champ, additionne les handicaps avec un capteur comme celui du D800 (qualité optique limite plus effets de la diffraction dès f11 et au-delà).

Je suis en quelque sorte un fan de courtes focales (même si dans ma pratique le 24-70 reste l’objectif le plus utilisé), pour les compositions spectaculaires  que cette catégorie d’objectifs permet. Le « truc » de composition en grand-angle, si truc il y a, est d’intégrer des éléments très proches, soigneusement choisis, et de suggérer par la perspective produite un effet de profondeur dans l’image, qui renforce encore la sensation d’espace déjà produite par le grand champ qu’une courte focale permet de cadrer.

De ces courtes ou très courtes focales j’ai testé un bon nombre, j’en ai gardé plusieurs, j’en ai renvoyé ou revendu aussi quelques-unes. Actuellement j’ai « en boutique », du côté des optiques Nikon,  un 14-24 2,8 AFS, un 17-35 2,8 AFS, un 24-70 2,8 AFS Nikon , et un 24 mm PCE à décentrement (voir photo). J’ai utilisé aussi dans les années passées un 18-35 Sigma (de triste mémoire, flare et point chaud), un Nikon 18-35 AF (f3,5 – 4,5), honnête mais sans plus, et un 16-35 AFS VR f4.  J’ai rajouté à cet ensemble, depuis peu, et depuis l’arrivée du D800 E ,un Zeiss ZF2 18 mm en monture Nikon, un objectif fixe manuel d’excellente réputation.

Il était alors tentant de dépasser les impressions subjectives quant aux performances perçues de tel ou tel grand-angle avec le D800 E et de profiter de la prise en main du Zeiss 18 mm, pour un test comparatif de terrain qui comparera successivement le 17-35 AFS et le Zeiss, puis le Zeiss et le 14-24 AFS.

Dans un article relié je compare aussi le zoom 24-70 AFS à sa plus courte focale (24 mm) avec un autre fixe, Nikon cette fois, le très bon 24 mm PCE à décentrement.

 

 

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